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Les romans signés Frédéric DardF. Dard (Spécial Police) | F. Dard (grand format)
Frédéric Dard non content d'avoir produit un nombre impressionant de romans sous son double - San-Antonio - à aussi, et avec un égal bonheur, écrit une grande quantité de romans au Fleuve Noir sous son nom.
Désenchantés où cyniques, ces romans sont souvent même plus «intéressants» que la production san-antoniaise: histoires d'amours impossibles, finissant souvent mal, parfois glauques mais toujours virevoltantes grâce à la finesse et le talent d'écriture de Fredo, ces romans sont incontournables pour qui veut bien s'éloigner du monde policier de San-Antonio. Chaudement recommandé !
Les romans signés Frédéric Dard (Spécial Police)
Du plomb pour ces demoiselles (1951) - S.P 15 - F.D. 23La tête du Rital éclata comme une pomme sur la derniére marche qui était en marbre rose...
Les salauds vont en enfer (1956) - S.P 87 - F.D. 24A Christine Garnier qui aima la piéce.
A Robert Hossein qui réalisa le film.
A Armand de Caro, qui voulut le roman.
Adapté pour le cinéma sous le titre "Les salauds vont en enfer".
Le dos au mur - Délivrez nous du mal (1956) - S.P 100 - F.D. 1A Odette
P.L.V
F.
Adapté pour le cinéma sous le titre "Le dos au mur".
Les bras de la nuit (1956) - S.P 102 - F.D. 19C'est l'heure incertaine et blafarde oé les hommes prennent conscience de la peur originelle qui est en eux. L'heure oé se tendent lentement les bras de la nuit.
Le bourreau pleure (1956) - S.P 109 - F.D. 2Je m'étais dit dans une espèce de formidable cri muet, que j'allais la heurter !
Franchement, il n'y avait pas moyen d'éviter le choc...
Cette mort dont tu parlais (1957) - S.P 115 - F.D. 29
On n'en meurt pas (1957) - S.P 122 - F.D. 3Le boxeur, terrassé remua faiblement et fit un effort inouï pour se mettre sur le flanc...
Le pain des fossoyeurs (1957) - S.P 127 - F.D. 4A François Richard, pour le remercier des corrections qu'il m'a administrées.
F.D.
C'est toi le venin (1957) - S.P 135 - F.D. 5Je suis peut-être la vipére, en tout cas c'est toi le venin...
Des yeux pour pleurer (1957) - S.P 142 - F.D. 25Ses narines se sont pincées et il y eut dans son regard cette sorte de vide sidéral que j'y trouvais lorsqu'elle venait de faire l'amour...
Ma sale peau blanche (1958) - S.P 148 - F.D. 26
Une gueule comme la mienne (1958) - S.P 154 - F.D. 6Au fond de la baignoire, entre ses jambes maigres, il y avait un rasoir ouvert...
Le tueur triste (1958) - S.P 167 - F.D. 7Elle s'est sauvée sans demander son reste. Je me suis rendu compte que je venais d'y aller un peu fort...
Toi qui vivais (1958) - S.P 178 - F.D. 18Je ne sais pas si, pour les gardiens de prison, les détenus ont encore une personnalité propre.
Coma (1959) - S.P 185 - F.D. 8A Marie Tabardel
En témoignage d'amitié fidèle.F.D.
Les scélérats (1959) - S.P 197 - F.D. 9
Rendez-vous chez un lâche (1959) - S.P 204 - F.D. 27
La dynamite est bonne à boire (1959) - S.P 210 - F.D. 28Il lui fourra de force le manche du couteau dans la main. Les doigts de la jeune femme se crsipérent sur la corne lisse.
Les mariolles (1960) - S.P 227 - F.D. 11La ronde à commencé, assourdissante, cauchemardesque.
Devant moi tournait la sarabande des motocyclistes...
Puisque les oiseaux meurent... (1960) - S.P 241 - F.D. 22Une odeur bizzare flottait dans l'appentis. Ce n'était pas exactement l'odeur de la mort mais...
L'accident (1961) - S.P 247 - F.D. 12A Marcelle Jaureguy et à tous mes amis «pédagos» ces sombres variations sur leur noble profession.
F.D.
Adapté pour le cinéma sous le titre "L'accident".
Le monte-charge (1961) - S.P 253 - F.D. 14A Phillipe Poire, mon fidéle lecteur, son fidéle auteur.
F.D.
Le cauchemar de l'aube (1961) - S.P 271 - F.D. 10
Le cahier d'absence (1962) - S.P 289 - F.D. 13
L'homme de l'avenue (1962) - S.P 301 - F.D. 17L'accident, la Mercedes, le téléphone muet, tout cela n'était que les accessoires d'un songe stupéfiant...
La pelouse (1962) - S.P 325 - F.D. 15Edinburgh, la cité de granit, grise et froide sous les crachins de la mer du Nord...
Un homme seul marche dans la ville à la recherche de son amour.
Mais il ne rencontre que des ombres.
Il ne parle qu'à des ombres.
Il ne tue que des ombres.
Et il s'enfonce lentement dans un horrible cauchemar.
Quelqu'un marchait sur ma tombe (1963) - S.P 348 - F.D. 21A Abder ISKER, ce drame au ralenti, en témoignage d'amitié fidéle.
F.D.
Refaire sa vie (1965) - S.P 451 - F.D. 16Ceci est l'histoire d'un faible qui décide de combattre sa faiblesse.
Mais c'est contre les autres qu'il lutte, parce que ce sont les autres qui en portent le témoignage.
Alors pour tenter de s'affranchir, le faible s'enfonce lentement, presque voluptueusement, dans l'horreur, jusqu'à ce qu'il comprenne qu'on ne devient pas plus beau parce qu'on brise les miroirs.
Une seconde de toute beauté (1966) - S.P 517 - F.D. 16C'est l'histoire de la mort d'Héléna.
Seulement pour bien comprendre sa mort, il nous faut auparavant parler de sa vie.
Laquelle des deux fut la plus mystérieuse, la plus secrète ?
Mais au fait:
Qui était Héléna ?
C'est mourir un peu (1967) - Edition Plon
Histoires déconcertantes (1977) - Hors série - F.D. 100Le surréalisme, c'est la vie contemplée dans un miroir brisé. Chacun des morceaux la reflète fidèlement, mais l'ensemble la déforme.
Depuis, longtemps, Frédéric Dard souhaitait écrire des histoires bizzares,ou, plus exactement, déconcertantes.
Celles-ci sont courtes mais terribles.
En les lisant, vous vous balancerez au-dessus de la réalité, sur l'escarpolette du fantastique.
Et sans doute longerez-vous les rivages de l'au-delà.
Mais quoi de plus capiteux qu'un frisson ?
La Crève (1989) - Hors série - Fleuve Noir1944 - La Libération. Le drame d'une famille qui a mal choisi son camp et dont le châtiment sera impitoyable.
Huit clos d'une nuit où défilent dans la tête et le coeur de chacun, les rivalités, les rancoeurs, les regrets et les souvenirs heureux.
Ecrit en 1945, paru à Lyon en 1946, La Crève fut tiré à 500 exemplaires, jamais réimprimés depuis.
Pourtant il s'agit d'un très grand livre où l'auteur, malgré sa jeunesse, donne la pleine mesure de son talent d'écrivain et révèle déjà sa nature d'humaniste.
Les romans signés Frédéric Dard (grand format)
Les mystères de Paris (1958) - Réédité en 1995
A San Pedro ou ailleurs... (1968) - F.D. 34La colére me faisait bafouiller. Tout ce que je n'avais jamais osé dire à ma femme, je le crachais à cette fille quasiment inconnue...
Initiation au meurtre (1971) - F.D. 30Elle releva vivment la tête et vit, planté devamt la table, un grand diable hirsute qui ressemblait à quelque intellectuel dans la débine...
Le maître de plaisir (1973) - F.D. 31Débordé par l'immense succès de «ses San-Antonio» auxquels il se consacre presqu'entièrement, Frédéric Dard écrit de moins en moins sous son nom.
Beaucoup de lecteurs le déplorent et le pressent de tremper à nouveau sa plume dans l'encre noire afin de nous donner l'un de ces ouvrages d'atmosphère, sombres et déchirants, qui comptent parmi les classiques du roman policier moderne.
Voici qu'après ce très long silence, Frédéric Dard retrouve ce qu'il appelle «sa face d'ombre», pour nous proposer avec Le Maître de Plaisir, son histoire la plus «terrific».
Cardiaques, pudibonds et âmes sensibles s'abstenir, ce roman n'est pas à mettre entre toutes les mains!
Les séquestrées (1974) - F.D. 32Son comportement est monstrueux.
Mais est-ce un monstre ?
Il commet des actes de sadique.
On le traite de fou.
Mais est-ce un fou ?
Il joue à séquestrer l'amour.
Mais n'est-ce pas lui le prisonnier ?
Il a la tranquillité d'un bourreau.
Mais la toilette du condamné n'est-elle pas pour lui ?
La dame qu'on allait voir chez elle (1976) - F.D. 35Le mensonge lui griffa l'âme.
Il éprouva quelque chose de rude qui ressemblait à de la jalousie.
Mausolée pour une garce ou Les mystères de Paris (1995) - F.D. 33Avec ce livre, Frédéric Dard va plus loin dans le chemin tortueux des âmes. Tout en nous captivant par une action aux incessants rebondissements, nous sentons qu'il nous conduit infailliblement là où il veut, c'est-à-dire à une plus large compréhension de l'humanité.
Mausolée pour une garce dresse un personnage de femme extraordinaire, vénéneux, fascinant, superbe.
Un livre que vous lirez rapidement, peut-être ? Mais que vous mettrez beaucoup de temps à oublier.Un grand livre enfin réédité
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